« L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde. » – Nelson Mandela. L’éducation agit comme un levier de transformation tant pour les individus que pour les sociétés. Cependant, son importance est souvent négligée ou mal appréhendée, en particulier en ce qui concerne l’éducation supérieure et professionnelle. En Afrique, la formation professionnelle demeure largement sous-développée voire stagnante. Les méthodes traditionnelles d’enseignement, souvent désignées par l’acronyme LMD (Licence, Master et Doctorat), dominent le paysage de la formation. Ce format est rigide, coûteux et offre des résultats d’insertion professionnelle mitigés.
Après les indépendances, certains pays africains tels que le Sénégal, le Ghana et la République Démocratique du Congo étaient au même niveau de développement que la Corée du Sud. Cependant, aujourd’hui, ce pays asiatique jouit d’un avantage considérable. L’UNESCO a souligné en 2012 les investissements de la Corée du Sud dans le développement des compétences de sa population, et leur corrélation avec son impressionnant développement économique. La Corée du Sud compte parmi les pays les plus instruits au monde. L’étroite relation entre l’éducation et le développement économique ne fait plus aucun doute.
Les chiffres sur le taux de bacheliers en Afrique subsaharienne sont alarmants, avec un taux de participation à l’enseignement supérieur de seulement 9 % (The Economist, 2019). La moyenne mondiale est de 60 %, nettement plus élevée dans les régions développées comme l’Amérique du Nord (86 %) et l’Europe (71 %). Cette situation est encore plus préoccupante au Nigeria, le pays le plus peuplé de l’Afrique subsaharienne, où en 2018, 400 000 élèves ont été refusés dans les universités publiques.
Les candidats, souvent issus de familles à revenus limités, n’ont pas accès aux alternatives telles que partir étudier à l’étranger ou s’inscrire dans des établissements privés, ces options étant financièrement inaccessibles. Malheureusement, cela a maintenu un niveau de participation très bas depuis les indépendances. Rappelons que la plupart de ces pays ont un PIB par habitant inférieur à 2000 $ par an, avec une grande partie de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté.
Les universités et l’éducation en général devraient jouer un rôle clé dans l’ascension sociale et le développement du continent, mais il est regrettable de constater que ces pays sont confrontés à des problèmes de capacité. Les dix pays les plus peuplés du continent affichent un ratio de 740 universités pour 660 millions d’élèves, tandis qu’aux États-Unis, ce ratio est de 5 300 universités pour une population de 323 millions.
Outre cette problématique de volume, se pose également celle de la qualité. La première université d’Afrique, l’Université du Cap, n’occupe que la 148e place dans le classement mondial des universités (Times, 2020).
Le décalage entre les formations et les besoins se manifeste de manière frappante sur le marché du travail. La Banque Africaine de Développement (BAD) souligne que sur les 12 millions de diplômés annuels, seuls 3 millions, soit le quart, parviennent à s’insérer professionnellement.
La population africaine, jeune et dépassant désormais le milliard de personnes, est projetée à doubler d’ici 2050. Cette population représentera alors 30 % de la main-d’œuvre mondiale. Les Africains ont besoin d’une formation solide et de l’acquisition de compétences adaptées aux besoins d’aujourd’hui et de demain. Cela est nécessaire non seulement pour l’Afrique elle-même, mais aussi pour le reste du monde qui doit se réinventer pour relever les nombreux défis. Nelson Mandela l’avait compris, et il nous revient maintenant de transformer cette vision en réalité.
Africa Tech Institute (ATI) joue un rôle crucial dans la résolution des défis évoqués précédemment en Afrique subsaharienne. En tant qu’institut dédié à la formation technologique, ATI offre des solutions concrètes pour répondre aux problèmes d’accès à une éducation de qualité et aux besoins du marché de l’emploi en constante évolution.
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